Art contemporain
- Par Nema Revi
- Le 04/09/2013
- Dans carnet de notes
- 0 commentaire
Victoria Noorthoorn, commissaire de la Onzième Biennale de Lyon, dit avoir voulu "composer une biennale qui date vraiment de 2011, et non un événement qui soit vieux avant de naître ; avec les artistes, ajoute-t-elle, nous voulons exprimer notre très forte perplexité face à ce monde que nous ne comprenons plus." La Biennale célèbre une "terrible beauté."
Ainsi les oeuvres rassemblées obéissent-elles à deux critères : parler "vraiment du présent", et être "une oeuvre pertinente" de façon que chaque visiteur puisse trouver "au sein de la Biennale au moins un artiste qui lui ouvre un monde."
Il s'agit de "donner quelques pistes pour plus de liberté." Propos cités dans Le Monde, Cahier 20730, du 15 septembre 2011.
Propos exemplaires, qui font écho au travail de Jota Castro, co-commissaire de l'exposition d'Art contemporain à Dublin (Dublin Contemporary 2011) : "C'est une occasion pour les Irlandais de voir la manière dont les artistes posent les questions-clés : qui sommes-nous ? Que voulons-nous ? Pour quoi faire ? Avec quelle vision ? Quel futur ?", in Le Monde, 11-12 septembre 2011
Ça fait du bien de lire ça au moment où certains confondent contemporain avec spectaculaire.
Ajouter un commentaire