"...du dedans de la langue fait jaillir l’étincelle"
- Par Nema Revi
- Le 04/09/2013
- Dans Penser autrui
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Depuis le Flotoir de Florence Trocmé, 9 juillet 2012
FT cite Mathieu Bénézet, Continuités d'éclats (Éditions Rehauts) :
"Qu’est-ce qui nous percute ? Qu’est-ce qui du dedans de la langue fait jaillir l’étincelle qui, nous percutant, nous laisse infiniment ouverts ?
Qu’est-ce qui s’ouvre, si ce n’est l’infinie possibilité de l’expression les uns aux autres ? Ce qui est proprement, poétiquement exposé sont nos limites, c’est là que nous venons philosophiquement parlant : l’extrémité vécue et pensée de la langue. Et le plus profond, le plus lointain s’ouvrent directement sur nous, nous donnent de cette langue dont ils sont chargés. Cela qui nous percute comme possibilité de fin, mais aussi de communauté. (Ce, 59)
« Cette extrémité vécue et pensée de la langue » qui ouvre comme « possibilité de fin, mais aussi de communauté » plus poignante que la nuit mutique (autiste ?) de P. Quignard.
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