"blanche, souple, clairsemée"...

          Ce  commentaire très juste de Clément Layet, au début de son ouvrage sur l'oeuvre d'André du Bouchet :

          "André du Bouchet suit pas à pas ce qui se transforme. Il s'arrête. Précise la relation. Et constate aussitôt que, telle qu'elle est, elle disparaît. Il décrit cette disparition sans réagir, avec neutralité, mais sa perception aiguë rend plus intenses nos propres relations avec ce qui est en train de se produire. Brusquement, sous nos yeux, la page se manifeste : blanche, souple et clairsemée, surface tangible d'une pensée..."

         Clément Layet,  André du Bouchetprésentation et anthologie, Seghers, coll. Poètes d'aujourd'hui, 2002

 

                                                  mais

le souffle

                                  que tu ne retiens pas

est

 

le tien

quand tu respires

André du Bouchet, L'Ajour, "Congère", Poésie / Gallimard, 1998, p.158

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