"blanche, souple, clairsemée"...
- Par Nema Revi
- Le 04/04/2014
- Dans Penser autrui
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Ce commentaire très juste de Clément Layet, au début de son ouvrage sur l'oeuvre d'André du Bouchet :
"André du Bouchet suit pas à pas ce qui se transforme. Il s'arrête. Précise la relation. Et constate aussitôt que, telle qu'elle est, elle disparaît. Il décrit cette disparition sans réagir, avec neutralité, mais sa perception aiguë rend plus intenses nos propres relations avec ce qui est en train de se produire. Brusquement, sous nos yeux, la page se manifeste : blanche, souple et clairsemée, surface tangible d'une pensée..."
Clément Layet, André du Bouchet, présentation et anthologie, Seghers, coll. Poètes d'aujourd'hui, 2002
mais
le souffle
que tu ne retiens pas
est
le tien
quand tu respires
André du Bouchet, L'Ajour, "Congère", Poésie / Gallimard, 1998, p.158
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